Au delà du bien et du bad is a group show,
initiated by the member of the artist-run-space Le Marquis.
Théo Demans shown two hanging censer sculpture, a car case in front of the building entrance and made the scenography of the show in collaboration with Victor Vaysse.
Au Delà du Bien et du Bad
took place in the shadow of the Paris Art Fair 2017
in a squated chapel-like supermarket .
scenography : video projector with black and white image projected
The exhibition works around an idea of chiaroscuro
mixed with the flippancy of its authors.
Light and shadow equal spotlight and fig leafs.
For a moment the sculptures become two-dimensional
displayed as in an Italian garden
logically, correlated to their drop shadow
they are playing face to face with their hidden side
in a frozen theater.
The show becomes a decorum to get through,
flat at a first sight
with a second phase, it’s negative.
« On ne passe pas à côté d’une sculpture.
Ad Reinhardt disait, non sans ironie, que la sculpture était ce sur quoi on « bump into » ( = cogne ) en se reculant pour regarder une peinture. Il a raison, mais au fond il n’y a pas besoin du tableau pour cette confrontation physique entre le spectateur et la sculpture. Puisqu’elle est en trois dimensions et qu’elle gêne Reinhardt le public finit par la voir. D’ailleurs, Henry Moore disait que la sculpture soulevait toujours les plus grandes polémiques pour cette exacte raison : Sa physicalité. Personne n’échappe à la sculpture.
Nous n’y échappons d’ailleurs pas. Elle est partout au Marquis, elle nous prend notre place et nos économies. Rappelons que la sculpture est certainement l’activité humaine la plus dispendieuse. Du bois, des plaques de métal, de la résine, des baguettes et des déplacements ; Paris/banlieue = Paris/Ile saint Denis, le Leroy Merlin de Gennevilliers, le Casto de la place de Clichy, Acipar, Debrunner. Des allers et des retours, de la fatigue et de l’amusement. La sculpture reste toutefois la pratique la plus drôle. Elle fait trop partie du monde physique, de monde des corps pour ne pas l’être. Soudure grossière, découpe rapide, ponçage à tout va, saut de chat avec la sculpture, elle devient une arme puis un instrument avec lequel on mime le morceau diffusé par la petite enceinte Boose du rez-de-chaussée de l’atelier. Le choix de la sculpture ? Il faudrait certainement voir du côté de la puérilité. »
texte par Maxime Testu
Scenography with Victor Vaysse
Poster by Caroling Gieszner
Exhibition with Raphaèl Rossi, Camille Besson, Erwan Sene, Victor Vaysse, Julian Miron, Maxime Testu.
Pictures by Victor Vaysse
2017